La course aux labels pour les écoles
Depuis quelques années, on assiste à une multiplication des badges, labels pour les écoles.
De premier abord, on pourrait se dire que c’est une bonne idée de valoriser les initiatives des écoles dans tel ou tel domaine.
Bien entendu, pour obtenir une labellisation, il faut remplir un dossier.
« C’est rapide, cela ne prend que quelques minutes. » « On est là pour vous accompagner. »
Voici les phrases qu’on entend. Mais qui doit tout remplir, collecter les différentes données, répondre au mail / appel de la personne référente du dossier qui souhaite plus d’informations ? Encore une tâche pour la directrice de l’école.
Encore une fois de la paperasse et de l’énergie qui pourrait être dépensée de manière plus pertinente.
Voici par exemple quelques labellisations que j’ai en tête (n’hésitez pas en commentaire si vous en connaissez d’autres) :
- E3D
- Édusanté
- École numérique
- Génération 2024
- pHARe
- Euroscol
- Égalité filles / garçons
- Les aires éducatives (maritimes ou terrestres)
- Émile : Enseignement des Matières par l’Intégration d’une Langue Étrangère
- ADAGE (Application Dédiée À la Généralisation de l’EAC)
Rien n’est obligatoire, mais les multiples relances incitent très fortement à s’inscrire dans ces démarches.
J’ai l’impression de me retrouver quelques années en arrière à essayer de collection des images pour mon album panini.
Cette course au label n’apporte pas grand chose si ce n’est une comparaison entre écoles à celle qui aura le plus de badges.
Nous sommes l’Éducation Nationale, nous avons des programmes à appliquer. Nous avons de l’E3D, de la santé, de l’EPS… dans ces programmes. Inutile de rajouter ces labellisations.